Un résultat historique pour les gymnastes canadiens en attendant Paris

Les Canadiens René Cournoyer, Félix Dolci, William Émard, Jayson Rampersad et Zachary Clay ont pris le 7e rang de l’épreuve par équipe des mondiaux de gymnastique artistique à Anvers, en Belgique, mardi.

Les gymnastes japonais, portés par le roi du concours général Daiki Hashimoto, ont été sacrés champions du monde, devant les Chinois et les Américains, à moins de 10 mois des Jeux de Paris.

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L’équipe canadienne a récolté 243,028 points aux six engins derrière les Japonais (255,594), les Chinois (253,794), les Américains (252,428), les Britanniques (249,461), les Suisses (244,426) et les Allemands (244,026). Les représentants de l’unifolié ont devancé les Italiens (241,160).

Pour commencer, on a bien démarré avec les arçons, ensuite on a eu un petit accroc, a analysé le Lavallois William Émard. On a pris du momentum aux anneaux. Aux sauts, ça a super bien été, aux parallèles aussi. À la barre fixe, ça s'est gâté un petit peu, mais ce sont des choses qui arrivent.

Le simple fait de participer aux finales a été profitable sur tous les plans, selon lui.

L'expérience a été vraiment magnifique : se retrouver dans le top 8, parmi les meilleures nations. D'être là avec le Japon, qui a remporté le titre. Tout ça, c'était une belle soirée en somme.

Le Japon, qui avait déjà dominé les qualifications dimanche, décroche le titre pour la septième fois de son histoire. Hashimoto, champion olympique du concours complet et de la barre fixe il y a deux ans à Tokyo, et ses coéquipiers permettent à leur pays de retrouver la couronne mondiale, délaissée depuis 2015 à Glasgow.

Dimanche, les Canadiens avaient qualifié le pays pour les prochains Jeux olympiques, une première participation depuis Pékin en 2008. Ils avaient terminé au 4e rang des qualifications avec 249,260 points, derrière les Japonais (258,228 points), les Américains (254,628 points) et les Britanniques (254,193 points).

Dolci croit qu'il y a de bonnes leçons à tirer de cette journée de compétition en prévision de Paris. Notre équipe devra travailler sur ses forces, mais aussi sur ses faiblesses. C'était plus difficile avec quelques engins aujourd'hui, on veut aussi améliorer nos bons appareils et améliorer nos chances de finale. Et montrer qu'on peut être un compétiteur sérieux. On pourra aller chercher encore plus dans le futur.

On a une équipe solide, qui travaille ensemble depuis des années. On a fait la job au bon moment, on a montré que le Canada est un compétiteur sérieux qui mérite sa place parmi les meilleurs sur la scène internationale. Pour les prochains mois, ce sera de montrer aux Olympiques qu'on a mérité notre billet. Et que nous sommes une nation en puissance en gymnastique, a-t-il ajouté.

Pas de finale pour les Canadiennes

Les Canadiennes ont pris le 12e rang des qualifications de la compétition par équipe où les huit premières accédaient à la finale. Aurélie Tran, Rose Woo, Elsabeth Black, Cassandra Lee et Ava Stewart ont amassé 157,229 points.

Rappelons que l’équipe canadienne féminine s’était qualifiée pour les Jeux olympiques de Paris aux mondiaux de l’an dernier lorsqu’elle a été médaillée de bronze.

Aux qualifications du concours complet individuel, la Néo-Écossaise Black (55,065) a confirmé qu’elle faisait partie des favorites. Elle a pris le 5e rang, à 3,8 points de la première, l’Américaine Simone Biles (58,856). La Repentignoise Tran (50,899) s’est classée 37e et ne sera pas finaliste.

Le meilleur résultat de Tran aux engins a été une 32e place aux barres asymétriques. Elle s’est aussi classée 55e au sol et 84e à la poutre.

Quant à Rose Woo, elle a obtenu une 67e place à la poutre et une 82e aux barres asymétriques.

La finale du concours féminin sera webdiffusée sur le site de Radio-Canada Sports dès 13 h 30 (HAE).

Avec les informations de Agence France-Presse et Sportcom